Mythe du lait

Mythe du lait et du calcium

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“Depuis les années 20, les industriels du lait ont remarquablement réussi à cultiver un environnement dans pratiquement tous les secteurs de notre société – de la recherche à l’éducation, et des relations publiques à la politique – pour nous faire croire que le lait de vache et les produits laitiers sont bons pour la santé… Ne vous méprenez pas ; l’industrie laitière a toujours eu virtuellement tout le contrôle sur l’ensemble des informations concernant la santé publique qui sont portées à l’attention de l’opinion”- Docteur. T. Colin Campbell

 

 

 

LA PUISSANCE DES LOBBIES DU LAIT

Le mythe du lait nous est asséné quotidiennement par une industrie laitière multi-milliardaire en dollars, une industrie qui a répété son message marketing si souvent et pendant si longtemps que la plupart des gens sont maintenant convaincus que les produits laitiers sont bons, et même essentiels, pour la santé, et ce, malgré l’accumulation des preuves du contraire !

La raison de cette désinformation ?… L’industrie laitière a infiltré la plupart des organismes officiels de recherche et/ou de communication sur les rapports entre la nourriture et la santé.

Voici quelques exemples tirés du livre “Lait, mensonges et propagande” de Thierry Souccar (directeur de la rédaction des sites lanutrition.fr et sante.nouvelobs.com ; responsable des questions de santé et nutrition pour Sciences et Avenir depuis 1994 ; membre de l’American College of Nutrition) :

En France, l’industrie laitière assure une large part du financement de l’Institut Français pour la Nutrition (IFN), une structure très influente auprès des pouvoirs publics, et qui organise notamment des colloques sur le rôle des aliments transformés sur la santé (aliments fabriqués par les bâilleurs de fonds de l’IFN…)

Les grands de l’industrie laitière ont aussi fondé leurs propres “conseils scientifiques”, qui communiquent ensuite les messages des producteurs et distributeurs de lait, sous une forme très “officielle” au grand public, aux médecins, et conseillent même les organisations de santé nationales et européennes ! C’est le cas par exemple du CERIN (Centre de Recherche et d’Information Nutritionnelles – pas de trace de lait là-dedans !), un nom bien rassurant et quasi-officiel, qui leurre chaque année des journalistes, et jusqu’à la Commission Européenne, un temps persuadée que CERIN était un organisme officiel !

La direction du Programme National Nutrition Santé (PNNS), une émanation des ministères de la Santé, de l’Education Nationale et de l’Agriculture, a été confiée en 1999 à un médecin siégeant à l’Institut Candia. Dès l’année suivante, le PNNS se fixait comme objectif prioritaire “d’augmenter la consommation de calcium”chez les Français, en consommant notamment “trois produits laitiers par jour”… Le scandale du conflit d’intérêt, révélé en 2007 par la première édition du livre de Thierry Souccar, a poussé le “premier responsable de la nutrition française” a renoncer enfin à siéger chez Candia…

En 2005, sur les 29 membres du comité d’experts en nutrition humaine de l’Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), c’est-à-dire le comité chargé de conseiller les Français sur leur alimentation, 20 avaient des liens de collaboration avec l’industrie laitière. 13 de ces experts travaillaient avec Danone. Le Président du comité lui-même siégeait au conseil scientifique de Nestlé France…

Et il y a encore pleins d’autres exemples similaires… !

La stratégie des producteurs de lait et de produits laitiers est donc particulièrement efficace et puissante, reposant sur l’établissement de liens étroits et réguliers avec des médecins, des chercheurs (d’ailleurs souvent naïvement persuadés de l’intérêt des laitages), et surtout des organismes publics…

L’industrie laitière dispose ainsi d’une armée de lobbyistes, de diététiciens, de consultants en relations publiques et en communication… mais la vérité n’est pas de son côté !

LE LAIT DE VACHE EST MAUVAIS POUR LA SANTE !!

Le lait de vache est parfait pour celui à qui il était destiné à l’origine : son petit, le veau ! Il n’est pas fait pour l’être humain !!Ca devrait être évident… Le lait de chaque mammifère est spécifiquement adapté aux besoins particuliers de chaque espèce. D’ailleurs, dans la nature, aucun autre mammifère ne boit le lait d’un autre animal : c’est tout-à-fait contre-nature ! De même, aucun autre mammifère ne continue à boire de lait après la période de sevrage…
Le lait de vache est beaucoup plus riche que le lait maternel humain, et permet au petit veau de décupler son poids de naissance en un an ! Ce lait est totalement inadapté à notre organisme, ce qui en fait littéralement un poison pour notre corps… (On sait d’ailleurs que plus de 75% de la population mondiale est intolérante au lait de vache !! Ce n’est pas un hasard…)

Le lait de vache élève le cholestérol sanguin et les graisses du sang, et contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel humain. Cette caséine est une colle puissante qui encrasse l’organisme de façon considérable.

Le lait est un concentré de graisse, de cholestérol, d’antibiotiques, de bactéries, et même… de pus !Hummm… Miam !
L’industrie laitière (et les chercheurs de l’INRA et d’ailleurs) a réussi à transformer une vache normale, en une “usine à lait”, produisant jusqu’à 10.000 litres de lait par an !! Un rythme affolant et totalement contre-nature pour ces pauvres créatures, victimes de la folie humaine…. Les vaches n’étant absolument pas faites pour produire ces quantités aberrantes de lait, elles développent des infections à répétition du pis, qu’on appelle mamittes, et lors de la traite, le pus et les bactéries s’écoulent avec le lait…

Pour essayer de contrôler les maladies et infections, de grandes doses d’antibiotiques sont données aux vaches, qui finissent eux aussi dans le lait. Les enfants sont particulièrement vulnérables aux conséquences d’une quantité d’antibiotiques trop élevée, que les chercheurs relient à une possible inhibition du développement du système immunitaire.

Par ailleurs, d’après Robert Cohen, un biologiste et chercheur, qui a écrit l’un des livres les plus documentés sur la question (pas encore traduit en français) : “Milk, the deadly poison” (Le lait, un poison mortel), le lait augmente les risques de cancers, favorise l’ostéoporose, et contribue aux maladies cardiovasculaires…

Plus récemment, en France, dans son livre “Lait, mensonge et propagande”, Thierry Souccar explique pourquoi la consommation de lait favorise le développement de nombreux cancers, (notamment le cancer de l’ovaire et le cancer de la prostate)En effet, les résultats de nombreuses recherches et études scientifiques démontrent les réels dangers du lait de vache pour l’homme. Par exemple :

Cancers : Le “PhysiciansCommittee for ResponsibleMedicine” (Association de Médecins pour une Médecine Responsable : organisme américain qui regroupe 100 000 membres, dont 5 000 médecins) démontre que des molécules du lait provoquent la surproduction de IGF-1 (un facteur de croissance de type insuline), qu’on a déjà relié à la croissance des cellules cancéreuses : “Depuis les années 80, plus de 60 études montrent un lien direct entre un niveau élevé d’IGF-1 et le cancer du sein, du côlon et de la prostate” (Professeur Samuel Epstein, Président de la Coalition pour la Prévention du Cancer aux Etats-Unis).

Cancer du sein : De nombreuses études ont démontré un lien direct entre la consommation de viande et de produits laitiers avec les risques de cancers, et notamment le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer de la prostate (voir site, en anglais, du PhysiciansCommittee for ResponsibleMedicine). Cela est dû notamment aux graisses saturées, aux protéines animales et aux hormones contenues dans le lait, chacun de ces éléments étant un facteur d’augmentation du risque de ce cancer. En Asie, où la consommation de lait est extrêmement rare, il n’y a pratiquement pas de cancers du sein ! Une étude au Japon montre que les femmes qui adoptent une alimentation “à l’occidentale” (basée sur la viande et les produits laitiers) augmentent de 8 fois le risque de développer un cancer du sein par rapport aux autres japonaises qui ont un régime à tendance végétarienne, et qui ne mangent pas de produits laitiers. Si certaines études ont montré un impact “modéré” du calcium et de la vitamine D pour réduire les risques de cancer du sein, cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut boire du lait de vache (comme l’industrie laitière voudrait bien nous le faire croire !). On peut trouver de bien meilleures sources de calcium dans l’alimentation végétale. Pour réduire les risques de cancer du sein, les femmes devraient donc éviter la viande, le lait et les autres produits laitiers.

Cancer de la prostate : Au sujet de la prévention du cancer de la prostate, la science est claire : les hommes qui ne consomment ni lait, ni produits laitiers, ont beaucoup moins de risques de développer cette maladie mortelle. Selon la Fondation Mondiale pour la Recherche sur le Cancer et l’Institut Américain pour la Recherche sur le Cancer, onze études sur des populations humaines différentes ont relié la consommation de lait avec le cancer de la prostate. Par exemple, une étude réalisée sur environ 21 000 hommes, et publiée par la Harvard’sPhysiciansHealthStudies, indique une augmentation de 34% des cas de cancer de la prostate chez les hommes qui consomment plus de deux portions quotidiennes de lait (ou produits laitiers). Une autre étude portant sur 50 000 sujets mentionne une hausse de 70% des cas de cancer chez les hommes qui consomment plus de lait que la moyenne…

Infarctus et maladies cardiovasculaires : Depuis les années 70, d’innombrables études scientifiques ont démontré que le lait et les produits laitiers (yaourts, fromages, beurre…) sont une cause majeure des maladies cardiovasculaires, de l’obstruction des artères, et des infarctus. Des études ont prouvé par ailleurs que ce ne sont pas seulement les graisses et le cholestérol contenus dans le lait qui sont responsables de ces maladies, mais aussi les protéines animales et les glucides du lait, ou lactose (présents aussi dans les laits écrémés)… En Août 99, le docteur Caldwell Esselstyn, chercheur de la prestigieuse Clinique de Cleveland (la première clinique spécialisée dans les maladies cardio-vasculaires aux Etats-Unis) a expliqué dans “The American Journal of Cardiology” comment il pouvait protéger ses patients contre les infarctus en leur prescrivant un régime végétalien (sans aucun produits animaux).

Diabètes : Une étude publiée dans “The American Journal of Nutrition” et portant sur des enfants de plus de 40 pays dans le monde a démontré que l’incidence de diabètes juvéniles est directement corrélée à la consommation de lait et autres produits animaux. Plus les enfants consommaient de produits laitiers et autres produits animaux, plus ils risquaient de développer une forme de diabète, tandis que plus les enfants étaient végétariens et végétariens stricts (végétaliens), plus ils étaient à l’abri de cette maladie ! Par ailleurs, sur le site internet duPhysiciansCommittee for ResponsibleMedicine(en anglais), des études montrent qu’un régime végétalien, sans lait ni produits laitiers, améliore considérablement la condition des diabétiques, et pourrait peut-être guérir le diabète…

Ostéoporose : Après avoir travaillé sur 34 études publiées dans 16 pays, les chercheurs de l’Université de Yale ont conclu que les pays avecle taux le plus élevé d’ostéoporose étaient ceux dans lesquels les gens consomment le plus de viande, de lait et autres produits animaux ! Selon le Dr McDougall : “Pays par pays, les gens qui consomment le plus de calcium ont les os les plus fragiles et les taux les plus élevés d’ostéoporose”.

Allergies : Selon les études de l’Académie Américaine sur les Allergies, l’Asthme et l’Immunologie, le lait de vache est la première cause des allergies alimentaires chez les enfants. 50% des enfants présenterait des allergies au lait. Pour ces enfants, et pour les adultes qui sont allergiques aux produits laitiers, le lait favorise le développement de mucus et de problèmes persistants comme la toux chronique, les infections de la sphère ORL (appareil respiratoire, oreille), l’asthme… De plus en plus de médecins et diététiciens réalisent que le fait de supprimer la consommation de produits laitiers peut être la solution à de nombreux problèmes de maladies infantiles comme la constipation, le nez qui coule, la colique, les infections de l’oreille, les gaz, etc…

Flatulences et intolérance au lactose : Environ 75% de la population mondiale (!) est intolérante au lactose, une condition qui provoque des ballonnements et des gaz, des crampes intestinales, des diarrhées, ou des nausées… Ainsi, de très nombreuses personnes dans le monde sont intolérantes au lactose sans le savoir, et empoisonnent quotidiennement leur organisme en consommant du lait, alors que des alternatives de qualité sont disponibles (lait de soja, de riz, d’amandes…, fromages et yaourts au soja…).

Infections des oreilles : La production de mucus engendrée par la consommation de lait provoque de nombreuses réactions allergiques chez les enfants, et notamment des congestions nasales. Et lorsque les passages deviennent bloqués et irrités, l’infection de l’oreille est une conséquence fréquente. Ces effets du lait sont de mieux en mieux connus maintenant, et c’est pourquoi presque tous les pédiatres recommandent aujourd’hui l’arrêt de la consommation de lait en cas d’infection des oreilles.

Obésité : Les médecins et les diététiciens savent depuis longtemps que les aliments avec un taux élevé de graisses, comme le lait, le fromage, le beurre… contribuent à l’obésité. N’oublions pas que le lait de vache permet au petit veau de décupler son poids en un an !

Acnée : Une étude conduite par le Dr JK Fisher sur 1 088 adolescents, sur 10 ans, a conclu que le lait était une des causes principales de l’acnée chez certains de ses patients. Et lorsque ces patients diminuaient leur consommation de lait, leur acnée diminuait proportionnellement. Pour le Dr Fisher, les larges quantités de graisses saturées, ainsi que les hormones produites naturellement dans le lait des vaches enceintes, aggraveraient l’acnée. Le docteur James E. Fulton, Chef de l’Institut de Recherche sur l’Acnée à Newport Beach en Californie pense que l’iode (qui est transmise au lait par l’utilisation d’équippements contaminés et par les médicaments donnés aux vaches) contenue dans le lait peut irriter les pores et déclencher des crises d’acnée…

Dans le monde entier, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les méfaits du lait (des médecins, des diététiciens, des chercheurs…), ce qui effrait les producteurs laitiers, et les gros lobbies montent au créneau pour nier ou minimiser les résultats de ces études, et pour vanter les soit-disant bienfaits que le lait apporterait à la santé, notamment grâce au calcium contenu dans le lait…

LE MYTHE DU CALCIUM…

Grâce, là encore, à l’excellent travail de propagande des puissants lobbies de l’industrie laitière (qui possède les “droits exclusifs psychologiques” sur le calcium dans les produits alimentaires…), le lait est présenté comme le seul aliment à contenir le calcium dont l’homme aurait besoin, et l’on vous suggère régulièrement que sans le lait et les produits laitiers, vous pouvez être certain de développer un jour ou l’autre l’ostéoporose et d’autres problèmes osseux…

Mais dans ce cas, comment expliquer que les Asiatiques, qui traditionnellement n’avaient jamais consommé de lait, n’ont commencé à souffrir de l’ostéoporose, et d’autres problèmes osseux, qu’à partir du moment où ils ont adopté le régime américain (régime de lait et de produits laitiers) ?! Par ailleurs, aux Etats-Unis, pays où l’on consomme énormément de lait, comment expliquer dans ce cas que 25 millions d’Américaines développent l’ostéoporose ?!…

Contrairement à ce que l’on entend dire partout, le calcium contenu dans le lait de vache (et des autres animaux) n’est pas assimilé correctement par notre organisme ! En effet, le lait est trop riche en protéines qui, pour être éliminées par le corps, obligent celui-ci à mobiliser son propre calcium ! Du coup, les produits laitiers sont eux-même l’une des causes de l’ostéoporose !!

Par ailleurs, pour absorber le calcium, le corps a besoin de quantités de magnésium équivalentes. Or il y en a très peu dans le lait de vache, ce qui contribue aussi à rendre le calcium du lait très peu assimilable par l’organisme humain…

Malgré toutes les preuves contradictoires, même dans leurs propres laboratoires, l’industrie laitière continue à affirmer que si l’on consomme 3 verres de lait par jour, nos os seront plus forts et que l’on peut être sûr de ne pas développer l’ostéoporose… faisant ainsi de l’ombre aux véritables mesures préventives, comme l’exercice physique en particulier (qui permet une bonne fixation du calcium).

Pour arrêter enfin de nous exposer aux risques et problèmes liés à la consommation du lait de vache et des produits laitiers, tout en donnant à notre corps les nutriments dont il a réellement besoin, nous pouvons nous tourner vers le monde végétal…

LES ALTERNATIVES VEGETALES

Le calcium présent dans le lait de vache provient… des végétaux qu’elle consomme !! Alors allons directement à la source! C’est meilleur pour nous, meilleur pour les vaches et meilleur pour les veaux !!

Nous pouvons trouver tout le calcium dont nous avons besoin dans les végétaux, et les sources végétales de calcium sont de bien meilleure qualité et bien mieux adaptées à notre organisme que le lait de vache. Parmi ces sources, on peut citer : les légumes (en particulier les légumes verts feuillus, le chou, brocolis, asperges, épinards, cresson…) ; les céréales (avoine…) ; les oléagineux (amandes, noix, noisettes…) ; les légumineuses (haricots…) ; les fruits secs (figues, dattes, raisins, abricots…) et aussi les oranges, le persil, les graines de sésame, le tofu, le lait de soja renforcé en calcium végétal… Toutes ces sources végétales recèlent du calcium parfaitement assimilable par le corps humain, et les protéines des plantes n’aboutissent pas à la perte de calcium, comme c’est le cas avec les protéines animales ! L’eau minérale est aussi une autre source de calcium.

Par ailleurs, la plupart des sources végétales de calcium sont aussi d’excellentes sources de magnésium, que l’on retrouve en particulier dans les légumes verts feuillus, les choux, les haricots, les brocolis, les petits pois, les haricots verts, les grains entiers, le tofu, les oléagineux (noix, noix de cajou, noix de pécan), les fruits secs (figues, dattes, abricots, raisons), les avocats, les bananes…

La vitamine D favorise aussi l’absorption du calcium par le corps. Notre corps produit la vitamine D lorsque la peau est exposée à la lumière du soleil. Pour une personne à la peau claire, une exposition au soleil du visage et des avant-bras pendant 15 minutes par jour, est suffisante. Le temps d’exposition devra être allongé pour les personnes à peau plus foncée. En cas de faible exposition solaire (enfants, personnes âgés), des compléments à base de vitamine D2 sont utiles (une ampoule par an de Stérogyl A suffit à couvrir les besoins d’un adulte).

Et pour remplacer le lait de vache et les produits laitiers, on trouve facilement dans les magasins bios et dans les grandes surfaces (qui proposent de plus en plus de choix) du lait de soja (souvent renforcé au calcium végétal), lait de riz, lait d’amandes, lait de noisettes… ainsi que des margarines végétales, des fromages au soja (ail et fines herbes, etc…) et des yaourts au soja (nature, chocolat, vanille, fruits…). Toute une gamme de goûts différents à essayer !

Le lait de vache n’est pas fait pour les humains ! Laissons-le enfin à qui il appartient de droit… le petit veau !!

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille un livre facile à lire qui est “Lait de vache : blancheur trompeuse” de Anne Laroche de Rosa aux éditions Jouvence

Lait de vache

ou un autre plus complet :

La viande et le lait

“La viande et le lait, des aliments dangereux qui détruisent notre santé et la planète” de Doc Christian Tal Schaller aux éditions Lanore et le best qui est “Lait, mensonge et propagande” aux éditions Thierry Souccar, lui même l’auteur qui jette un pavé dans la mare de l’industrie agro-alimentaire et de la nutrition « officielle ». Avec ce document, il s’en prend à l’un des plus gros segments du marché de l’agro-alimentaire : les produits laitiers. Il expose les dessous d’un succès marketing sans précédent et montre, études à l’appui, que les arguments des industriels et des nutritionnistes pour nous faire consommer plus de laitages sont mensongers : « Les laitages préviennent l’ostéoporose. » Faux; « Nos os ont besoin d’un maximum de calcium. » Faux; « On est plus mince quand on boit du lait. » Faux; « Il n’y a aucun risque de cancer avec les laitages. » Faux; « Les buveurs de lait ont moins de diabète. » Faux. Au contraire, au niveau auxquels ils sont officiellement conseillés – 3 à 4 par jour – les laitages peuvent favoriser maladies cardiovasculaires, diabète, cancer de la prostate… Puisé aux sources scientifiques les plus récentes, ce livre propose une alternative nutritionnelle, la seule aujourd’hui capable de prévenir l’ostéoporose et les maladies de civilisation. Sans se bourrer de laitages!

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Commentaire de Lucie Dumoulin, une lectrice

Pour plusieurs d’entre nous, un verre de lait a longtemps symbolisé l’aliment le plus nourrissant et le plus sain qui soit. Et si les campagnes de promotion du lait n’ont pas toujours été aussi séduisantes qu’aujourd’hui, nos mères y ont cru dur comme calcium — ce calcium qui allait nous faire grandir. Avec raison : c’est dans les pays où l’on consomme le plus de lait (de vache, généralement) que l’on est le plus grand. Il faut pourtant reconnaître qu’une grande taille n’entraîne pas une meilleure santé…

Il existe plusieurs autres « évidences » que nous avons peut-être négligé de remettre en question… Comme celles voulant que les produits laitiers constituent la meilleure source de calcium pour tout le monde, ou la meilleure façon de prévenir l’ostéoporose, ou que le lait est nécessairement bon pour la santé. Il y a bien eu quelques esprits critiques — naturopathes et végétariens stricts, par exemple — qui ont osé questionner le culte du lait, mais on ne les a guère écoutés jusqu’à l’arrivée de données scientifiques.

Thierry Souccar, prolifique journaliste scientifique et éditeur, rattaché notamment à l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, a décidé de faire le tour de ces données, qu’il rassemble et commente ici. L’information dont il fait état est assez largement disponible — sur PasseportSanté.netnotamment — et plusieurs autorités en santé publique ont déjà révisé à la baisse leurs recommandations concernant la consommation de produits laitiers, mais il semble que le poids de la tradition ainsi que le marketing émanant des producteurs laitiers nous entretiennent encore dans une perception erronée. Il faut savoir comment.

Car non seulement les produits laitiers ne remplissent pas les promesses qu’on leur attribue, mais à trois ou quatre portions quotidiennes, ils présentent même des risques de plusieurs graves maladies chroniques et de certains cancers. Évidemment, on nage ici en pleine controverse, car tous les scientifiques n’interprètent pas les résultats de recherche de la même manière. Mais si vous voulez connaître une opinion « prudente » sur le lait — ainsi que quelques hypothèses nouvelles et des solutions de rechange —, l’ouvrage de Thierry Souccar est fort éloquent, d’autant que son écriture fluide et dynamique en facilite grandement la lecture pour les gens qui n’ont pas suivi d’études de biochimie.

Tout au long de cette passionnante enquête, l’auteur appelle en renfort quelques sommités, comme le Dr Walter Willett de l’Université Harvard, expert en nutrition des plus respectés, qui avance ceci : « Dans l’état actuel des connaissances, il est irresponsable de faire la promotion des produits laitiers ». Un autre brillant esprit de Harvard, le Dr Mark Hegsted, se permet même d’ajouter de l’humour au débat lacté : « Croire que l’ostéoporose est attribuable à un manque de calcium, c’est croire que les infections sont attribuables à un manque de pénicilline. »