Bouglione aux portes de DIJON

14 novembre 2017

Nous attirons votre attention sur les Tract cirque bouglione rectocirques avec des animaux qui se produisent sur Dijon, comme le cirque Bouglione en ce moment. C’est peut être l’occasion de se pencher sur l’éthique de notre si belle ville de Dijon.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’un lion, un éléphant, un zèbre, ont besoin de chasser, de parcourir des dizaines de kilomètres pour se nourrir, se reproduire, et être aussi une propre entité au sein du groupe. Les enfermer entraine de graves séquelles psychologiques, balancement, mutilation, refus de se nourrir…

Nous sommes devant des cas de maltraitances concernant les cirques (obliger un lion à rentrer dans un cercle de feu, ou à un éléphant de faire le poirier sur sa trompe,…). Des animaux enfermés dans des cages et en itinérance, obligés de faire des tours sans intérêt pour eux, sous la menace des bâtons, pics des dresseurs dans le but d’amuser un public.

La ville de Dijon semble avoir pourtant d’autres atouts culturels et attractifs pour satisfaire le public sans passer par des aberrations hors d’âge que représentent les cirques avec des animaux. Nous attirons votre attention sur les cirques SANS animaux qui ont des tours impressionnants et amusants fait par les hommes eux-mêmes : les clowns, les trapézistes, les jongleurs, les funambules, les acrobates,… et que le talent de ces artistes-là ne repose pas sur la souffrance animale.

Aujourd’hui dans le monde et en Europe, nombreux sont les pays ayant interdit les cirques avec animaux sauvages. Il a été reconnu que les numéros demandés aux animaux sont contre nature, que la séquestration est un acte de maltraitance. En France certaines villes refusent les cirques avec des animaux. Il est temps que Dijon ville « un patrimoine pour l’humanité », ville écologique, solidaire et attractive puisse ajouter à toutes ces qualités ville éthique en refusant les cirques avec des animaux.Tract enfants recto

De plus l’affichage publicitaire des cirques est une pollution visuelle, leurs publicités s’imposent à nous bien avant leur arrivée et leur départ, défigurant nos paysages, violant nos consciences, manipulant nos enfants : leurs affiches publicitaires sont incrustées dans nos villes, nos campagnes et tout cela est interdit par la loi. L’affichage publicitaire étant strictement réglementé, le code de l’environnement pose des interdictions générales et absolues de publicité sur certains espaces ou supports tels que les pylônes électriques et de télécommunication, les supports d’éclairage public, feux et panneaux de signalisation : article 581-4 et suivants, et l581-26 et des condamnations sont prévues pour cette infraction par les articles l581-29 et l581-34. L’affichage non réglementaire constitue un trouble à l’ordre public, or les affichages concernant les cirques sont posés dans 99% des cas sur les supports d’éclairage public!

Rappelons également la loi Barnier de 1995 qui précise que l’installation de dispositifs publicitaires est assujettie au respect de règles visant à assurer la protection de l’environnement et du cadre de vie. Afin de faciliter le contrôle des dispositifs illégaux, la « loi Barnier » de 1995 a instauré un système de déclaration préalable. Les cirques affichent sans déclaration ni réglementation !

Nous vous rappelons également que le cirque Bouglione fait polémique depuis la dénonciation de maltraitance avérée (Vidéo de maltraitances à l’appui sur Vanelephant dessina Mana et ses compagnes de galère : https://www.youtube.com/watch?v=ly8EG2od6cA.) sur une éléphante âgée de 43 ans (travail forcé et détention depuis ses 5 ans). Le dresseur, Lars Holscher (bien connu dans le milieu du cirque et par les associations de défense des animaux pour infliger des maltraitances sur ses trois éléphants) et la danseuse qui participaient au numéro “ont été congédiés”. Le numéro de Vana Mana a été supprimé du spectacle. Ces faits sont de la semaine dernière après leur passage à Mulhouse. On remarque clairement que retirer le numéro de l’éléphante ne règle pas le problème des tortures quotidiennes que subissent les animaux dans les cirques qui les exploitent.

Sans oublier le jugement rendu par le Tribunal Correctionnel de Valence en 2010 condamnant le cirque Pinder à une amende et à la confiscation de 2 éléphants (Saba et Dehli) et d’un jaguar et de leurs convois routiers pour n’avoir pas été en règle au regard de certaines dispositions administratives. Le cirque est donc en infraction avec l’article L.214.1 du code rural qui stipule que “tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce”

Il est donc temps que DIJON, devienne une ville propre et éthique en ne tolérant aucun animal sous les chapiteaux. (Une lettre a été envoyé au maire de la ville de DIJON)

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