Lecture

livre (1)Livre d’Hélène Sarraseca, en tant que militant à maîtriser!!!!

 

Un guide de nutrition est sorti aux éditions Dangles : L’équilibre alimentaire par le végétarisme, de Raphaël Titina.
“Cet ouvrage à vocation pédagogique vous aidera à y voir clair parmi les approches alimentaires contradictoires, en privilégiant une alimentation végétarienne fondée sur les préceptes de la science indienne de l’Ayurveda. L’auteur y restitue page après page ses convictions de végétarien qu’il développe régulièrement dans ses conférences et ses ateliers de cuisine”.
376 pages – 25 €.

 

Chez le même éditeur, signalons aussi la sortie de l’ouvrage “Devenir végétarien” de Nathalie et Jean-Marie Delecroix.
“Qu’est-ce qu’un végétarien ? Quelles sont les implications éthiques et philosophiques du végétarisme ? L’homme est-il fait pour manger de la viande ? Où trouver les meilleures protéines ? Quelles sont les vertus des légumes et des fruits ? Qu’implique la santé par le nettoyage ? Par quoi remplacer la viande et le lait ? Pourquoi préférer les produits bios ? Comment « nourrir le cerveau » ? Comment améliorer son énergie vitale, tonifier les intestins, éviter les maladies ?”

192 pages – 18 €. Commandes : Dangles, Z.I. de Bogues, rue Gutenberg, 31750 Escalquens. Site web : www.piktos.fr

 

 

« La vie de milliards d’animaux est vouée aux exactions barbares de l’élevage industriel et de l’abattage », écrit la philosophe Élisabeth de Fontenay, auteur de plusieurs

ouvrages sur le sujet. Pour la philosophe, refuser ce meurtre, refuser de « mettre des animaux à mort pour les manger » relève d’une forme supérieure de courage social, car c’est « transgresser les normes qui règlent les habitudes immémoriales et fondent notre rapport à l’animal ».

 

livre (2)

 

Dans “Faut-il manger les animaux ?”, le romancier américain Jonathan Safran Foer raconte comment, après la naissance de ses deux fils, il s’est lui aussi converti au végétarisme. Ce ne fut pas une révélation foudroyante, mais une prise de conscience progressive, qu’il a tenu à étayer en menant pendant trois ans une enquête approfondie sur les conditions d’élevage et d’abattage aux États-Unis “Raisons et déraisons du végétarisme”: Cette enquête minutieuse repose sur une logique implacable. Manger de la viande est inutile pour la santé, catastrophique pour  l’environnement et provoque des souffrances animales inouïes. De quoi vous dégoûter à jamais. À moins que les choses changent vraiment. Mais est-ce concevable ?

 

 

Deux fictions de J. M. Coetzee, le grand écrivain sud-africain, végétarien. Coetzee creuse notre relation à l’animal.

Dans l’une, il met en scène un homme meurtri qui trouve une forme de rédemption en s’attachant à « sauver l’honneur » des chiens,”L’ écrivain, le philosophe et les bêtes” : notre attitude à l’égard des animaux doit-elle être dictée par les tripes ou par l’intelligence rationnelle? J. M. Coetzee a retourné la question en tous sens dans plusieurs de ses livres, offrant une vision complexe, hésitante, subtile.

Dans l’autre, une conférencière fait feu de tout bois pour justifier le végétarisme. Comme, avant elle, le grand romancier juif Isaac Bashevis Singer, elle trouve logique de comparer les abattoirs aux camps d’extermination nazis. Et s’attire cette réplique d’un personnage juif : « Si les Juifs étaient traités comme du bétail, il ne s’ensuit pas que le bétail est traité comme les Juifs. ».

“La vie des animaux” par J.M Coetzee, Princeton UniversityPress

Singer Peter, un philosophe influent de notre époque avec son livre sur la « libération animale » (1975) reste le pilier incontournable de toute réflexion sur le sujet. C’est un rationaliste impitoyable, bien éloigné du style tout en nuances de Coetzee.

Adela Cortina avec “Les animaux ont une valeur morale, mais pas de droits”.

Un animal, une forêt ou une œuvre d’art reçoivent de l’homme une valeur morale. Il faut la respecter, dans le cadre de la hiérarchie de valeurs que nous nous fixons. Contrairement aux humains, les animaux n’ont pas de droits inaliénables.

livre (3)Armand Farrachi est écrivain, militant écologiste et fondateur de la convention Vie et Nature pour une écologie radicale.

A l’heure où le sort de l’animal est de moins en moins indifférent à la population, les responsables de la chasse tentent de faire oublier la violence de cette pratique en diffusant des contre-vérités (“les chasseurs gèrent la faune”) comme en fustigeant la prétendue violence des courants animalistes et écologistes, qualifiés d’extrémistes, voire de terroristes.
Pourtant, loin de l’image du “chasseur amoureux de la nature”, la chasse en France (pays d’Europe qui compte, de loin, le plus grand nombre de chasseurs) fonctionne par intimidations, pressions, violences ?

Une stratégie payante puisque la chasse est désormais si imbriquée au sein de l’Etat qu’il est quasiment impossible de remettre en cause la première sans s’attaquer au second. Comme naguère l’église, la chasse est aujourd’hui partie intégrante de l’Etat.
Parce que le clientélisme d’une caste privilégiée n’a pas lieu d’être dans une république, parce que force doit rester au peuple dans une démocratie, parce qu’une minorité ne doit pas imposer sa dictature à la majorité, Armand Farrachi plaide dans cet entretien pour la séparation de la chasse et de l’Etat.

 

 

La souffrance des animaux, leur sensibilité d’êtres vivants, est un des plus vieux tabous de l’homme. Dans ce livre iconoclaste – que certains considéreront même livre (4)comme scandaleux –, mais courageux et novateur, l’historien américain Charles Patterson s’intéresse au douloureux rapport entre l’homme et l’animal depuis la création du monde.
Il soutient la thèse selon laquelle l’oppression des animaux sert de modèle à toute forme d’oppression, et la « bestialisation » de l’opprimé est une étape obligée sur le chemin de son anéantissement. Après avoir décrit l’adoption du travail à la chaîne dans les abattoirs de Chicago, il note que Henry Ford s’en inspira pour la fabrication de ses automobiles. Ce dernier, antisémite virulent et gros contributeur au parti nazi dans les années 30, fut même remercié par Hitler dans Mein Kampf. Quelques années plus tard, on devait retrouver cette organisation du « travail » dans les camps d’extermination nazis, où des méthodes étrangement similaires furent mises en œuvre pour tétaniser les victimes, leur faire perdre leurs repères et découper en tâches simples et répétitives le meurtre de masse de façon à banaliser le geste des assassins.

Un tel rapprochement est lui-même tabou, étant entendu une fois pour toutes que la Shoah est unique. Pourtant, l’auteur yiddish et prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer (qui a écrit, dans une nouvelle dont le titre de ce livre est tiré, « pour ces créatures, tous les humains sont des nazis ») fut le premier à oser la comparaison entre le sort réservé aux animaux d’élevage et celui que les hommes ont fait subir à leurs semblables pendant la Shoah.

S’inspirant de son combat, Patterson dénonce la façon dont l’homme s’est imposé comme « l’espèce des seigneurs », s’arrogeant le droit d’exterminer ou de réduire à l’esclavage les autres espèces, et conclut son essai par un hommage aux défenseurs de la cause animale, y compris Isaac Bashevis Singer lui-même.

 

livre (5)Il était une fois Arsène.

Arsène est un âne, non qu’il soit plus bête qu’un autre, mais c’est un âne, un vrai : oreilles, pattes, poils, queue… Et le reste.
Tous les matins, il mène la charrette du laitier.

Vie simple. Vie de labeur au fil monotone des jours. Ni gaieté, ni tristesse. La vie quoi !

Cela aurait pu durer le temps que dure la vie d’un âne, si Arsène n’eut pas surpris un conciliabule entre son maître et un boucher de la cité voisine. Son maître, éméché, parlait haut ; nul besoin d’avoir de grandes oreilles pour l’entendre. A l’en croire, il voulait changer Arsène en saucisson. En saucisson d’âne.

Pour Arsène, pas question de garnir l’assiette d’un quelconque quidam. Une vie d’honnête travail pour finir en saucisson ? Non ! Mille fois non ! S’enfuir, quitter ce monde ingrat, mais où aller ?

Pourtant, sa décision est vite prise. Et voilà Arsène cheminant sur les routes de campagne en plein hiver se découvrant des amis qui finissent par le suivre dans son désir d’indépendance. Bientôt tous les animaux du pays, domestiques et sauvages, entament une véritable révolution : mettre un terme au joug des maîtres. Mais eux ne l’entendent pas de cette oreille. Une terrible guerre mondiale commence sous les yeux désolés d’Arsène. Jamais il n’aurait pensé que son acte libérateur mènerait le monde si loin. Les bêtes auront-elles le dessus ? Les hommes seront-ils tous contre elles ?

 

Longtemps nous avons considéré les animaux comme ceux que la nature avait privés des qualités que nous, les humains, possédons : l’aptitude à raisonner, apprendre,livre (6) communiquer, s’adapter, décoder, transmettre, enseigner, progresser… Les travaux scientifiques ont pulvérisé cette idée reçue, et depuis la dernière décennie, ils nous surprennent encore plus.
Qui sont vraiment les animaux ? On les savait joueurs, blagueurs, rieurs, féroces parfois ; on les découvre tricheurs, menteurs, trompeurs, mais aussi aimants, mélancoliques ou encore émotifs, stratèges, sensibles aux intentions d’autrui, capables de respecter une morale ou d’élaborer une culture. La très grande ingéniosité des tests et l’extraordinaire diversité des observations scientifiques (éthologie, génétique, psychologie, zoologie, primatologie, neurosciences) nous révèlent les facettes de l’intelligence et de l’identité animales, et prouvent l’absurdité qu’il y a à réduire les compétences de la bête à la seule force de son instinct. Car en dépit des caractéristiques qui fondent l’homogénéité de son espèce, chaque animal est un individu à part entière, un être social unique, complexe, et par là même un sujet de droit.

Des singes aux léopards, des éléphants aux antilopes, des baleines aux dauphins, l’auteur nous propose une approche de l’altérité qui apporte beaucoup au débat sur l’exploitation et la manipulation animales. Un plaidoyer fort documenté en faveur de la personne animale.

 

livre (7)La viande coûte cher aux animaux. Engraissés dans des bâtiments obscurs dont ils ne sortent que pour être abattus, privés de toute relation avec leurs congénères, entravés, parfois sanglés au point de ne pouvoir bouger, ces animaux sont tués à la chaîne dans l’indifférence la plus absolue.

Les enquêtes effectuées par Jean-Luc Daub dans les abattoirs français durant une quinzaine d’années lèvent le voile sur le malheur de milliards d’animaux. La force de ce témoignage tient dans la description, d’une précision extrême, des opérations d’abattage qui
font inexorablement passer les bêtes de vie à trépas, dans ces lieux dont la législation dit qu’ « aucun animal ne doit ressortir vivant ». Les instances qui ont compétence pour faire appliquer la réglementation en matière de protection des animaux font preuve d’une passivité qui confine à la complicité.

Plus largement, c’est à une réflexion de fond sur la condition des animaux élevés pour être mangés que ce livre nous invite. Pourquoi les avons-nous à ce point bannis de tout ?

Parallèlement à son activité d’enquêteur dans les abattoirs pour des associations de protection animale, Jean-Luc Daub travaille en Alsace dans le secteur médico-social ; il est éducateur technique spécialisé auprès de personnes atteintes de troubles psychotiques.

 

livre (8)Corrida, basta! est le texte intime d’un poète qui a passé son enfance dans le Sud-Ouest, et le texte d’indignation d’un pamphlétaire qui ne manque pas de munitions.

De la corrida, Christian Laborde dénonce la cruauté, la vulgarité, les mensonges. Pour mieux dézinguer cette “chorégraphie charognarde “, il convoque Joaquim Du Bellay, Victor Hugo, Ernest Coeurderoy, Marguerite Yourcenar, un pape, des imams, des scientifiques, des philosophes, le dalaï-lama, Isaac Bashevis Singer et, bien sûr, saint François d’Assise.

Le moment le plus insoutenable est celui où Laborde, gommant les mots espagnols, effaçant les couleurs criardes, arrêtant la musique folklorique, décrit les tortures tantôt admises tantôt clandestines subies parle taureau lors du tercio de piques, du tercio de banderilles et du tercio de mise à mort.

Le moment le plus beau, le plus émouvant, est celui où il s’adresse au taureau, le contemple sous la lune, le peint dans sa beauté rayonnante.

 

livre (9)Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l’élevage industriel est-il problématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques ? Quelles sont les motivations du terrorisme animalier ?
L’éthique animale est l’étude du statut moral des animaux, c’est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Pour la première fois dans le monde francophone, cette discipline d’origine anglo-saxonne est introduite dans un style clair et pédagogique, dans une perspective interdisciplinaire, à la fois théorique et pratique, qui s’adresse autant aux étudiants et aux chercheurs qu’aux professionnels de la protection animale et au grand public.

 

 

livre (10)Les témoignages de l’auteur portent sur les expérimentations non seulement animales, mais aussi humaines… De réputation mondiale, il a été harcelé honteusement depuis la révélation de dossiers brûlants dans le monde d’une pseudo-recherche médicale.

Ce livre, boycotté depuis un quart de siècle, met en lumière cette pseudo-recherche médicale où il est fait usage d’expériences effectuées sur des animaux vivants ; une pratique condamnée par de plus en plus de médecins conscients de son inutilité et du manque de rigueur scientifique dont elle fait preuve.

Hans RUESCH fait la démonstration que l’application des résultats de ces expériences sur l’homme engendre de graves maladies ! Un livre qui bouscule les idées reçues et dont il est temps de prendre connaissance.

 

 

livre (11)L’œuvre de Peter Singer La Libération animale (1975) a fait date, et elle marque l’avènement d’un mouvement international en faveur des droits de l’animal. Par rapport à la protection animale traditionnelle, ce mouvement a ceci de novateur qu’il repose sur des fondements rationnels et qu’il appelle à adopter une alimentation végétarienne. Dans Fondements éthiques pour une alimentation végétarienne, l’auteur traite la question des droits de l’animal et celle du végétarisme sous différents angles comme le principe d’égalité, l’empathie et la dignité humaine, et il répond aux principales objections faites aux (néo-) végétariens.
Biographie de l’auteur Helmut F. Kaplan est né à Salzbourg en 1952 ; il est philosophe et écrivain. Végétarien depuis l’âge de 11 ans, il compte aujourd’hui parmi les pionniers du mouvement pour les droits de l’animal. Il a publié de nombreux livres, entre autres Droits de l’animal, philosophie d’un mouvement de libération.

 

 

 

livre (12)Sommes-nous sur terre, comme on l’affirme si souvent, dans le seul but de servir notre propre survie et nos intérêts personnels ? Est-ce vraiment dans la nature humaine de se poignarder dans le dos pour gravir les échelons de la hiérarchie ?

Dans ce livre stimulant, l’auteur de Le singe en nous, unanimement salué par la critique, examine comment l’empathie vient naturellement aux humains et à certains autres animaux.

Le comportement égoïste et l’esprit de compétition, souvent présentés comme conformes aux théories de l’évolution, sont ici magistralement remis en cause. Fort de son expérience sur le terrain et de ses recherches sur les chimpanzés, les bonobos et les singes capucins, ainsi que sur les dauphins, les baleines et les éléphants, Frans de Waal nous montre que de nombreux animaux sont prêts à prendre soin les uns des autres, à s’entraider et, dans certains cas, à se mobiliser pour sauver la vie de leurs congénères.
Écrit dans un langage accessible à tous, nourri d’histoires animales aussi extraordinaires qu’émouvantes, L’Âge de l’empathie, en mettant la coopération au cour de l’évolution des espèces, ouvre des perspectives passionnantes sur la nécessaire solidarité dans nos sociétés.

 

livre (13)Dans cette nouvelle édition mise à jour et augmentée de près de 100 pages, Thierry Souccar conforte son enquête sur le lobby laitier et sur les effets réels du lait sur la santé. Il montre comment l’industrie a réussi à faire d’un aliment marginal et mal considéré un pilier incontournable de l’alimentation moderne. Présentés comme “indispensables à la santé des os”, les laitages cachent une réalité moins glorieuse. Vous apprendrez ainsi : Comment le lobby laitier noyaute la communauté scientifique et médicale ; Comment l’industrie laitière a fait croire que la santé des os dépend du calcium laitier ; Pourquoi l’ostéoporose ne diminue pas avec la consommation de lait, et pourquoi au contraire elle progresse ; Pourquoi les amateurs de laitages ont plus de cancers de la prostate ; Pourquoi les chercheurs soupçonnent le lait de favoriser le diabète de l’enfant ; Comment l’industrie fait croire que le calcium laitier prévient l’obésité ; Pourquoi les besoins en calcium ont été exagérés et quels sont vos besoins réels ; Comment prévenir l’ostéoporose sans se bourrer de lait. Thierry Souccar a réuni des dizaines de nouvelles preuves. II répond aussi aux critiques de l’industrie laitière et à vos nombreuses questions.

 

 

livre (14)Se nourrir sans faire souffrir Robbins, John

Il faut lire ce livre ! C’est urgent ! Il faut le lire avant qu’il ne soit trop tard pour notre environnement. Mais attention : pour le lire, il faut avoir le cœur bien accroché, car il lève le voile sur des vérités stupéfiantes concernant les aliments que vous mettez tous les jours dans vos assiettes. Vous serez sûrement outré d’apprendre dans quelles conditions effroyables et de plus en plus déplorables sont élevés les animaux dont vous vous nourrissez. Vous apprendrez comment on utilise à outrance toutes sortes de produits chimiques : hormones, pesticides, antibiotiques (3500 différente sortes de médicament vétérinaire), pour maintenir en vie bœufs, veaux, vaches, cochons, et poulets qui composent vos menus. Vous apprendrez enfin comment, sans le savoir, vous absorbez à votre tour tous ces produits chimiques.

Se nourrir sans faire souffrir est un dossier solide, informé, argumenté et féroce, une enquête d’une rigueur absolue, Un livre qui dénonce les souffrances, la destruction, les maladies érigées par nos mauvaises habitudes alimentaires. Un livre qui bouleverse, certes, mais qui apporte aussi des solutions pour éviter cardiopathies, cancers, ostéoporose, diabète et autres fléaux de notre époque. Après le veaux et le poulet aux hormones, le poulet à la dioxine et le nitrate dans l’eau ; après la vache folle (dès 1923, un pédagogue avait déjà prévu ce qui allait arriver si on nourrissait les vaches avec de la viande) ; Après la fièvre aphteuse, la tremblante du mouton, le porc fourré aux antibiotiques et le poisson au mercure, on nous annonce le clonage des espèces … Bon appétit !

Publié sous le titre Diet for a New America, ce livre a créé une véritable révolution aux Etats-Unis. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus jamais plaider l’innocence et il vous sera impossible de ne pas changer votre façon de vous nourrir.

livre (15)Les chasseurs français, organisés selon un dispositif de 1941, ont élevé dans la République une citadelle murée dans ses traditions. Ils verrouillent l’appareil d’État, tiennent les instances territoriales, contrôlent les organismes de gestion, disposent d’un parti politique, d’un organisme de lobbying, de fonds publics. Ils ont ainsi constitué une véritable cynégécratie et entendent régner sans partage ni contrôle dans le seul but de détruire pour le plaisir une faune sauvage qui n’appartient à personne.

Cette intransigeance développe une radicalité contraire et permet d’entrevoir l’abolition de toute forme de chasse en Europe. Ce plaidoyer pour la réconciliation de l’homme et de la nature est aussi un réquisitoire contre les scandales de la chasse à la française.

 

livre (16)Le mépris des lois, les exactions et les brutalités des chasseurs en France sont légion.

Sur tout le territoire, ils laissent des cadavres d’animaux éventrés, sans souci des épidémies, partout ils dressent des pièges non sélectifs dans lesquels agonisent des espèces protégées, des chiens, des chats… En France, 25 millions d’oiseaux et près de 5 millions de mammifères sont tués chaque année. C’est le pays où l’on chasse le plus grand nombre d’espèces dont beaucoup sont en mauvais état de conservation et protégées dans les pays voisins.

Cet ouvrage révèle le vrai visage du lobby de la chasse en France son organisation anti-démocratique, son manque de transparence, son financement inéquitable, l’appui de l’écrasante majorité des politiques, leurs mensonges face aux protecteurs de la nature, les lois faites sur mesure, l’inertie face aux accidents mortels, l’incitation par les ministres au prosélytisme de la chasse dans les écoles : tout y est décrypté.

En s’appuyant sur des faits réels et des documents officiels, l’auteur dresse un réquisitoire sans concession pour que chacun de nous prenne conscience de ce véritable scandale au profit d’une minorité méprisant l’environnement, la nature et la société.

 

livre (17)L’espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement. Notre avenir est aussi bouché que celui des dinosaures ! Peut-on encore espérer que l’Homo sapiens acquière enfin la sagesse dont il se rengorge, alors que toutes les grandes questions (pollutions, saccages des terres et des mers, climats, nouveaux virus.. .) sont négligées ou méprisées ? D’où vient cette folie suicidaire ? De ce que l’homme est un grand singe égoïste. Il obéit à trois pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique. Sa soif de domination le pousse à tous les crimes, y compris contre lui-même… Guerre nucléaire, climats en folie, empoisonnement de l’air et de l’eau, nouvelles maladies… Tout cela sera très drôle. Et après ? Rien… La vie créera de nouvelles espèces jusqu’à ce que le Soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d’années.